La marque se met à nu
Dernière tendance remarquée : depuis que le témoignage d’experts ne fait plus recette (cf. Etude Kantar 2013), certaines marques n’hésitent plus à prendre directement le consommateur à partie.
Fleury Michon prend à bras le corps le problème des rumeurs sur la non qualité du surimi et à travers l’opération « Venez vérifier et embarquez pour l’Alaska ». La marque attise ainsi habilement notre curiosité et notre intérêt pour ses vidéos retraçant les différentes étapes de fabrication du surimi en commençant par la pêche.
En parallèle, la dernière publicité TV pour Blédina met en scène des parents bucoliques, à bord d’un petit train, partis à la rencontre de cultivateurs de carottes dans les Landes .
Un espace internet dédié permet de s’inscrire à des visites d’entreprises et de dialoguer avec la marque.
Quelles réflexions tirer de ces 2 exemples ? Cas isolés ou naissance d’une tendance de fond ?
Faire la transparence sur la traçabilité en prenant le consommateur à témoin constitue bien un axe de différenciation majeur pour les marques et on voit bien tout l’intérêt de la démarche. Il faut quand même souligner que Blédina accepte sur son site les commentaires polémiques des internautes concernant pat exemple les pesticides. C’est donc bien une démarche qui nécessite un certain courage…
Dans les 2 cas, Blédina, avec la question des pesticides, et Fleury Michon face aux attaques sur le surimi, la légitimité de la prise de parole repose sur un vrai combat à mener sur des sujets polémiques.
Tendance à suivre donc, et attention au surmenage potentiel du consommateur qui risque d’être sur tous les fronts si ce type de démarche se propage comme une traînée de poudre…
Bonjour Doc;
merci pour cet article très enrichissant.
Stephane