Après ces jours de tumulte, de chagrin et de doute, le choc des derniers événements nous laisse un peu groggy et nous conduit tout doucement à remettre les pendules de nos pensées à l’heure.
De drôles de réflexions m’ont traversé l’esprit. J’ai pensé comme vous tous à la fragilité de nos existences mais aussi à l’horreur profonde que peut susciter chez certains notre société de consommation. J’ai pensé aussi à la futilité de notre métier de communicant, à sa perpétuelle agitation et à son manque de sens… parfois !
Je me suis demandée : et dans 10 ans, 15 ans, pourrais-je dire que j’ai contribué à travers mon métier à réaliser quelque chose d’utile et de contributif ? Tout ce temps, toute cette énergie déployée pour relier des hommes-cibles à des projets-produits ne pourraient-ils pas être mieux employés ?Notre sempiternelle quête de gagner des compétitions, d’être choisi, de sortir de nouvelles campagnes m’a certainement un peu tourné la tête au fil de toutes ces années. je dois bien l’avouer… Un formidable et très efficace divertissement qui nous détourne de l’essentiel…
Et tout à coup, la remise en question apparaît, simple, fulgurante à travers 3 constats que je vous invite à découvrir dans la suite de cet article pour regarder différemment les enjeux à venir de notre métier de communicant. Si la convention est de dire que la publicité c’était avoir une idée forte pour se différencier. La disruption serait d’affirmer qu’on se fiche désormais de la créativité et que seule nous intéresse la création d’une utilité sociale additionnelle.
Tout ça pour vous amener à partager la conclusion… Il s’agit de nous dire collectivement : Courage communiquons autrement ! Nous pouvons ensemble, grâce à la communication, tout en servant aussi efficacement – voir plus- les intérêts du business, contribuer à faire de belles choses…
GOOD BUSINESS > GOOD COMMUNIATION > BETTER WORLD !